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Avoir une gestion prophylactique contre la jaunisse de la betterave

« 1 % de pucerons virulifères suffisent à contaminer la totalité d’une parcelle », rappelle l'ITB.

L’Institut technique de la betterave rappelle qu’afin de protéger la culture de betterave contre les jaunisses, des mesures préventives simples peuvent être mises en place sur toutes les zones de production.

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Les repousses de betterave dans la culture suivante représentent un des principaux réservoirs de virus de la jaunisse. Or « les conditions humides de l’automne 2024 ont pénalisé la qualité de l’arrachage » et « en l’absence de labour préalable au semis de la céréale d’hiver, le risque de repiquage des betteraves potentiellement infectées est important », indique l’ITB (Institut technique de la betterave). Ces dernières devront alors être détruites chimiquement dans la céréale d’automne.

Quelques pucerons virulifères suffisent

Les repousses sur les tas de terre peuvent également servir de réservoir de virus et doivent être élimées. « Leur destruction concerne tous les agriculteurs, car il suffit d’avoir quelques sources virales non contrôlées pour que les traitements aphicides au printemps soient insuffisants. En effet, 1 % de pucerons virulifères suffisent à contaminer la totalité d’une parcelle du fait de leur forte capacité multiplicative », appuie l’ITB.

Si les résidus de déterrage n’ont pas été épandus puis enfouis sur une parcelle ne recevant pas de betterave cette année, il est recommandé de les détruire mécaniquement avant le 15 mars. Autre option : les détruire « chimiquement avec du glyphosate (produit homologué pour cet usage réglementaire) en dernier recours ».

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